Trujillo : ville côtière

30 juillet – 1er août

C’est l’heure maintenant de quitter les belles  montagnes péruviennes pour rejoindre la côte Nord du Pérou. Après 8 h de voyage en car, nous arrivons dans la troisième plus grande ville du Pérou : Trujillo. Sans surprise, nous remarquons qu’ils aiment aussi jouer du klaxon, que la ville est polluée et  que les taxis ne manquent pas (si on enlève les taxis de la circulation nous réduisons le trafic d’au moins 80 % !)

 

Mis à part ces petits détails, le centre colonial avec ses beaux balcons en bois, ses grilles de fer forgé et ses anciens palais, donnent un beau cachet à la ville.

Trujillo fut fondé par Diégo Almangro en 1534, puis  officiellement par  Francisco Pizarro l’année suivante. C’était une ville prospère grâce à la canne à sucre. C’était aussi un important centre religieux et le berceau de la justice péruvienne. Elle prit même la relève de Lima à deux reprises comme capitale du Pérou.

 

Petit tour de la ville

Plaza de armas

Belles demeures coloniales colorées, certaines avec des balcons et moucharabiehs d’origine andalou musulmane.

Sculpture à la gloire de la liberté au centre de la place

 

Cathédrale

Fondée par Pizarro (plafond peint)

 

Palacio Arzobispal au majestueux patio recouvert d’azulejos (petit souvenir de Lisbonne…)

 

 

Rue Pizarro piétonne (la première que l’on ait vue !)

 

Mercado

Nous mangeons dans ce grand mercado pour 7 soles  (soupe et plat) et nous profitons pour offrir un menu à une mendiante âgée qui nous demandait nos restes. Un peu de charité dans ce bas monde…

  

Nous en profitons pour goûter  des fruits exotiques.

Chirimoya (déjà vu dans l’article sur le canyon de colca)

Chair blanche qui à la texture de la banane et le goût de la poire

 

Pepinos (poire melon)

 

Tuna (figue de barbarie) déjà vu lors de notre voyage au Maroc

 

Pitaya jaune. Il en existe aussi des rouge.

 

Gastronomie

Nous n’avions pas encore goûté leur canard, ni leur mouton. C’est chose faite à Trujillo .

 canard (pato guisado)

 mouton( cabrito)

 

Nous goûtons aussi à la chicha morada. Nous n’avions pas encore osé jusqu’à maintenant car en général ce jus noir qui déjà d’apparence n’est pas très attrayant, n’était pas vraiment mis en valeur dans  leur contenant (dans des gros seaux !)

Finalement c’est très bon! C’est du jus de maïs noir bouilli avec des clous de girofle, de la cannelle, du jus d’ananas et du sucre.

 

 

Petit tour à Huanchaco, station balnéaire. On y aperçoit les caballitos , bateaux faits avec le totora, même roseau que les bateaux du lac titicaca qu’utilisaient les Uros. La forme est complétement différente et on y met qu’une seule personne.

 

 

tamalitos :  sorte de purée de maïs (un peu le même goût que la polenta) au poulet enveloppée dans une feuille de bananier et cuit dans l’eau bouillante.

 

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