Quito, ville coloniale

Le 16 août

 

Nous atterrissons à Quito après un petit vol de deux heures en business class (Gwendal voulait voyager en 1ère classe, son rêve s’est réalisé, nous avons été surclassé)

 

Nous trouvons un charmant hôtel dans une maison coloniale, pour les roots que nous sommes, dans le centre historique.

Son toit terrasse nous permet d’admirer la jolie capitale haut perchée dans les Andes (2800 m) entourés par des sommets verdoyants.

Quito

Les enfants quittent momentanément les écrans pour se faire une petite partie de ping pong et moi je m’amuse à taquiner la boule (de billard !!).

Chouette ambiance !

On prend le temps de visiter la ville et on ne remplit  que modérément  notre emploi du temps en cette fin de vacances, la fatigue se faisant ressentir.

 

 

Tour du centre historique

A la manière de Cuenca, beaucoup d’églises ornent les coins de rue du vieux centre de cette jolie ville coloniale inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.

Nous nous perdons dans ce dédale de rues pavées

Plaza grande
cathédrale

 

La compara de Jesus
La compara de Jesus
Plaza San Francisco
Plaza de Santo Domingo
Iglesia de Santo Domingo (plafond mauresque)

 

Basilique
Basilique

 

maisons coloniales

 

 

Petit almuerzo avant de se rendre à la mitad del mundo : c’est un déjeuner comprenant à chaque fois une soupe et un segundo plato à des prix défiant toute concurrence. Ce restaurant nous a plu car il avait beaucoup d’Equatoriens à l’intérieur. Gage de qualité pour les touristes !

2$75 par menu, c’est parfait !

 

La mitad del mundo

A une vingtaine de kilomètres se trouve la ligne de l’Equateur lat 00°00’00 ». Passage obligé !

 

Difficile de faire  la différence entre  mythes et réalités tant les histoires et les différents phénomènes qu’on nous montre paraissent réels. En tout cas, ça a le mérite de nous distraire et nous avons des yeux écarquillés comme tout le monde.

 

Nous visitons deux sites car il y a  plusieurs points  qui ont été définis à différentes époques.

 

-La mitad la plus connue

En 1736, le français Charles Marie de la Condamine procéda aux relevés permettant de situer l’Equateur. Ces mesures permirent de démontrer qu’à l’Equateur la Terre n’est pas parfaitement sphérique et présente un renflement.

Un monument de forme trapézoïdale se dresse au milieu de la ciudad mitad del Mundo.

A l’intérieur, un musée nous permet de mieux comprendre les différents phénomènes sous forme d’expériences.

Il précise bien que la force de Coriolis* ne peut pas être la seule responsable du phénomène de l’eau qui coule dans un sens dans l’hémisphère Nord et dans l’autre dans l’hémisphère Sud. Cette force n’a pas d’effet sur les petites étendues d’eau. Plusieurs facteurs rentrent en jeu : la forme du contenant, la plomberie, les remous de l’eau…

 

Autre idée émise lorsque l’on se trouve sur cette ligne : nous sommes plus léger à l’Equateur qu’aux pôles. Ceci est dû à la force centrifuge qui est plus forte à cet endroit, donc l’attraction de la Terre est légèrement plus faible : on perd donc 0,3 % de notre poids (et non les 1,5 à 2 % comme la balance du musée le suggère)

 

 

– Le Museo Solar Inti Nan

La guide qui nous fait la visite, nous annonce de façon formelle qu’il s’agit du véritable point 00°00’00 » car il a été défini par le GPS, donc fiable. On apprend plus  tard que ce n’est pas encore le cas !!! Quel attrape-touriste cette ligne imaginaire ! Peu importe, cela nous amuse beaucoup de faire l’expérience de l’eau sur la ligne, dans l’hémisphère Nord (distant de 1 m, mais bien sûr….) et dans l’hémisphère Sud. (mais oui, et la marmotte met le chocolat dans le papier alu..)

A l’Equateur, l’eau tombe droite sans tourner dans le lavabo alors que dans les hémisphères, elle tourne soit dans le sens des aiguilles d’une montre soit dans le sens inverse.

Nous faisons l’expérience de l’œuf : le liquide à l’intérieur ne bouge pas sur la ligne et cela permet de poser l’œuf sur un clou.

3 ème expérience : nous essayons d’ouvrir les doigts d’une personne qui se trouve sur cette fameuse ligne. La personne n’a aucune difficulté à le faire et est plus en difficulté sur les hémisphères.

 

Soyons un peu sérieux dans cette grande mascarade. Apparemment, on ne peut faire confiance qu’à nos ancêtres qui ont édifié un site indien sacré il y a plus de 1000 ans sur la latitude 00°00’00 » confirmé par un GPS. Ce site s’appelle Catequilla : il se trouve sur le sommet d’une colline non loin des deux sites visités.

Bref à quelques centaines de mètres , on en est pas très loin.

 

*Force de Coriolis :

La force de Coriolis est une force qui agit sur n’importe quel corps mobile dans un système tournant indépendamment. Elle agit perpendiculairement à la direction du mouvement du corps en déplacement dans le milieu, lui-même en rotation.

Pour comprendre ce phénomène, le mieux est de prendre un exemple. Imaginons 2 pays situés à la même longitude, dans l’hémisphère Nord. Celui qui est situé le plus au nord envoie une fusée vers celui qui est positionné le moins au nord. Pour un observateur extraterrestre (non posé sur Terre), le projectile suit une trajectoire rectiligne. Pour un observateur terrestre, qui tourne avec la Terre, en sens antihoraire (d’ouest en est), la fusée semble déviée vers l’ouest et n’atteint pas la région visée.

 

 

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