12 juillet
Nous continuons notre périple et nous décidons de faire un tour en bateau pour découvrir les îles Ballestas.
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Petit bout de rocher perdu au milieu de l’océan Pacifique (je m’emballe un peu, ce n’est qu’à 30 minutes des côtes!). On assiste à un magnifique spectacle de milliers d’ oiseaux accrochés aux falaises. On y rencontre des cormorans, des pélicans , des fous blancs mais aussi des otaries et des pingouins. On peut y voir aussi des dauphins.
Beaucoup d’espèces de pingouins restent fidèles toute leur vie.
C’est le cas aussi des cygnes, des tourterelles et même des castors.
Les couleurs ocre, brun et rouge de la roche contrastent avec le bleu-vert intense de l’eau. Je crois que Lou- Ann et moi allons crayonner de nouveau…
Durant des siècles, cette zone insulaire va accumuler tout naturellement de grandes quantités de guano sur son sol. Au XIXème siècle, l’économie du Pérou en tirera profit, avec des extractions jusqu’à 30 mètres de profondeur, en exportant le guano comme engrais vers l’Europe et l’Amérique du nord. Depuis le milieu du XXème siècle, l’extraction y est réglementée.
Avant d’arriver sur cet archipel, on aperçoit sur une colline un candélabre tracé à la façon des lignes de Nazca. On ne connaît pas bien son origine. il existe plusieurs significations :
- la représentation de la croix du sud destinée à orienter les navigateurs.
- un symbole voulu par San Martin
- représentation d’un cactus (plante vénérée par les anciens peuples pour ses propriétés hallucinogènes)
C’est une visite qui a bien plu aux enfants.
« C’était trop bien! » s’enthousiasme Lou Ann.