Baños, ville thermale équatorienne

22  au 25 août

 

Nous quittons Misahualli avec des souvenirs pleins la tête pour nous rendre dans la dernière ville de notre périple : Baños

C’est une petite ville au pied du volcan Tungurahua (5 016 m). De hauts sommets verdoyants l’entourent .

Cela nous change de Misahualli  qui est moins touristique (d’ailleurs on avait parfois l’impression de déranger…sauf le dernier jour où, au resto, ils nous ont mis un peu de musique bien française : notre cher Brassens)

Les touristes abondent à Baños et pour cause : la région a su tirer profit de cette nature généreuse pour proposer des activités plus ou moins sportives : canyoning , parapente, tyrolienne, via ferrata, cascades, thermes , massages, bains de vapeur, balade à cheval, balançoire dans le vide…

En trois jours, nous ne pouvons évidemment pas tout faire mais nous décidons quand même d’en profiter car ce sont nos derniers jours de vacances et que ce sont des activités qui devraient plaire aux petits comme aux grands.

Termas de la Virgen

Nous commençons par nous détendre dans les termas de la Virgen : c’est un grand complexe aquatique qui offre de multitudes activités : des bassins à différentes températures, un jacuzzi, un sauna , un hammam, et pour les enfants, des toboggans aquatiques , un jardin aquatique.

Tyrolienne et via ferrata

Le top du top des activités : jouer à superman dans les airs sur une tyrolienne de 700 m , c’est quand même super fun!!

Le trajet était composé de tyroliennes , de ponts suspendus, de skate line et d’échelles à Via ferrata.

 

 

 

La route des cascades

Cette route des cascades longe la gorge du Rio Pastaza. De Baños à Puyo nous pouvons voir une douzaine de cascades. Nous ne les ferons pas toutes et décidons de s’arrêter à la  plus spectaculaire (à 18 km de Baños : el Pailon Del Diablo (le chaudron du diable)

On peut observer ces cascades de différentes façons : nacelle, tyrolienne, boule tournant sur elle-même.

 

 

 

-El pailon del diablo : 80 m de chutes d’eau c’est impressionnant…comment on est mouillés après!!

 

Masajes

Pourquoi ne pas s’offrir un petit massage de 70 min pour 25 $??

Tous les 10 m, nous avons la possibilité de se faire masser dans cette ville. L’hôtel en proposait aussi. Nous avons choisi les massages sur notre lieu de résidence laissant les enfants ainsi tranquilles dans la chambre.

En France, je me fais masser par de jolies jeunes femmes. Eh bien en Equateur…ce n’est pas pareil. Arnaud était déçu. La gentille dame avait de la poigne!!!

Je crois qu’elle m’a décollé les omoplates quand elle s’obstinait à passer sa main dessous.

C’est la première fois que je me suis dit : « c’est quand la fin????? »

Heureusement, le massage du reste du corps était agréable…

Le massage terminé, j’étais bien détendue : tout l’intérieur du haut du dos était disloqué  : muscles, os, tendons et ligaments fonctionnaient maintenant indépendamment. Impossible de contracter mes muscles. Efficace la gonzesse !!! 😀

Baños de cajón

C’est un bain de vapeur dans une boîte où il n’y a que la tête qui dépasse.

On reste 5 min environ dans la boîte puis on mouille son corps avec une serviette gelée. On recommence le processus en passant cette fois-ci dans une sorte de baignoire avec de l’eau gelée aussi. On s’asperge. C’est très vivifiant!

On termine par un jet d’eau très fin et très puissant qu’on nous pulvérise sur tout le corps même sous les pieds!!! ça pique comme si on t’épilait au laser.

La torture a duré 45 min en tout.

Encore une fois je ne sens plus mon corps ! Je n’ai plus de muscles !

C’est vraiment le bagne à Baños 😀

Ils sont fous ces Equatoriens…

Quand la famille murmurait à l’oreille des chevaux

La voilà enfin l’activité tant réclamée par ma fille capricieuse : une balade à cheval. Pourtant,  j’ai frêné des quatre fers pour éviter de chevaucher ces canassons qui ne m’obéissent jamais !

Nous  cédons finalement sans aucun regret. On a bien ri.

Une fois montés sur nos fidèles destriers, les équidés décident selon leur bon vouloir d’avancer…au pas. C’était pas trop violent.

Nous avons eu la chance de voir le sommet du volcan ce qui est assez rare, souvent caché par les nuages.

Gwendal : « Forcément, j’ai le chameau!! » (son cheval ressemblait fort à un camélidé!! C’était drôle!)

 

Un silence régnait sur la ville. Le vent se mit à souffler faisant rouler la poussière au sol. Nous étions comme de redoutables  bandits du Far West : les habitants se réfugièrent chez eux, s’enfermant à double tour et tremblant derrière leurs rideaux. De pauvres canidés essayèrent en vain de nous bloquer la route. Rien ne  nous arrêtait ; nous semions la terreur  à chacun de nos  passages…

Bon difficile d’imaginer le Far West avec toute cette verdure  environnante mais on s’est pris au jeu.