Las islas encatadas : les Galapagos (Isla Santa Cruz)

Après un léger retard de l’avion, nous arrivons sur ces îles tant attendues par les enfants et nous-même : l’archipel des  Galápagos. Petite anecdote : le sac d’Arnaud (le seul douanier  de ce vol) se fait marquer par le chien des policiers…

 

Nous atterrissons sur l’île Baltra, prenons un bus pour rejoindre la côte, montons dans un bateau pour atteindre  l’île « Santa Cruz » et pour finir, nous terminons notre trajet en taxi (40 min) pour rejoindre Puerto Ayora, ville où se situe notre airbnb.

J’insiste sur ces différentes étapes car Arnaud, s’il avait écrit l’article, aurait insisté lourdement sur le tarif de chaque transport et aurait montré son mécontentement. Pour ma part, je suis moins regardante et accepte ces « détails ». (C’est vrai qu’on s’est allégé de quelques centaines de dollars pour avoir la permission de mettre le pied sur ces îles ! C’est vrai que les excursions valent au moins un bras chacune !)

 

Nous avions hésité à visiter ces îles car au moment de la préparation de ce voyage, nous avions lu quelques blogs nous alertant sur le tourisme exagéré de cet endroit. L’archipel serait envahi de touristes non respectueux de la faune et de la flore.

Il n’en est rien. Oui nous ne sommes pas seuls sur ces îles mais ce n’est pas étouffant, loin de là. Et nous n’avons pas vu pour l’instant d’incivilités. Les gens respectent le règlement (ne pas toucher les animaux entre autres)

 

Bien sûr c’est un endroit à préserver à tout prix !

La biodiversité est remarquable  sur ces îles volcaniques. Ces dernières abritent une extraordinaire variété d’espèces dont beaucoup sont endémiques.

Nous nous approchons de très près des animaux qui ne manifestent aucune crainte.

 

Ces îles que les explorateurs  appelaient autrefois « las islas encantadas » portent bien leur nom : les enfants sont enchantés !

L’île Santa Cruz

Cette île abrite la plus grande ville des Galápagos : Puerto Ayora. La moitié de la population de l’archipel y habite. De nombreuses otaries, pélicans et crabes rouges paressent sur le front de mer.

 

 

Station de recherche Darwin

Ce parc accueille scientifiques et bénévoles pour la recherche sur la biodiversité et sont à l’initiative d’un programme de reproduction des tortues géantes en captivité.

 

Charles Darwin, le naturaliste qui a fait des recherches sur l’évolution des espèces, n’a séjourné que 5 semaines sur l’archipel et s’est régalé de la chair de tortues : bravo le naturaliste…

Dans ce parc, on y découvre la vie des tortues, leur histoire mais aussi leur adaptation au milieu.

-Des centaines de milliers de tortues ont été capturées et ont servi de nourriture pour les longs voyages des explorateurs. Cela leur permettaient d’avoir de la viande fraîche pendant plus d’un an. (Les tortues sont capables de se priver de nourriture et d’eau pendant quelques mois en transformant leur graisse en énergie)

L’huile de tortue fut utilisée pour les lampes à huile avant l’invention de l’électricité.

-Il existait 15 espèces de tortues. Il n’en reste plus que 11.

Les tortues peuvent vivre jusqu’à 150 ans. En 2012, Georges, la dernière tortue de son espèce (Abingdonii) de l’île Pinta s’est éteinte à l’âge de 125 ans sans laisser de descendance. Le centre a naturalisé l’animal.

-Certaines espèces de tortues sont très bien adaptées à leur milieu :

-leur carapace relevée, leur long cou et leurs grandes pattes leur permettent d’aller chercher leur nourriture dans les cactus  des zones arides.

-les carapaces en forme de dôme sont adaptées pour les zones humides où la nourriture est abondante et près du sol.

 

On a vu aussi des espèces de tortues rarissimes…

Espèce endémique de Nantes
Autre espèce endémique de Nantes

 

Bahia tortuga

C’est une longue plage de sable blanc aussi fin que de la maïzena ! L’eau aux milles nuances de vert et de bleu est particulièrement transparente. En longeant cette plage, nous atteignons un lagon ourlé de mangroves, où évoluent iguanes marins, hérons entre autres. Les enfants n’hésitent pas à mettre leur masque pour découvrir les fonds marins. De multitudes poissons colorés dignes d’un bel aquarium viennent nous chatouiller.

Des requins nous tiennent compagnie, se faufilant entre nos jambes. Les iguanes, qui une fois leur bain de soleil terminé, se déplacent tranquillement en balançant leur corps de droite à gauche pour rejoindre les eaux.

A la saison, les tortues viennent pondre dans les dunes.

Nous sommes tous émerveillés !

Tunnels de lave

Ces tunnels de près d’un kilomètre se sont formés quand la croûte externe s’est solidifiée. Lorsque l’éruption a cessé, la lave en fusion a continué de s’écouler, vidant l’intérieur du tunnel. Après avoir joué aux spéléologues, nous ne nous attardons pas trop car de gros blocs étaient déjà tombés et nous avons estimé que ce lieu était moyennement sécurisé…

 

Rancho Primicias

Petite balade dans ce parc à la rencontre de créatures préhistoriques : des tortues géantes VADOR ! Elles n’aiment pas trop qu’on s’approche un peu trop et soufflent à la manière de Dark Vador.

 

 

Las grietas

C’est une crevasse remplie d’eau qui invite à la baignade malgré la température de l’eau.

Nous ne sommes pas restés longtemps car nous n’étions vraiment pas  seuls !!

ça eu au moins le mérite de voir en chemin ces belles « salinas ».

 

Los gemelos (gouffres)

 

 

 

 

3 réponses sur “Las islas encatadas : les Galapagos (Isla Santa Cruz)”

    1. @ Laulau

      J’avais pour projet de ramener quelques substances du Pérou :), rien que du professionnel, mais il me semble que cela va être compliqué.
      Le seul sac de l’avion à avoir été extrait et mis de côté par la police était le mien, mais après quelques questions il n’y a pas eu de fouille. 🙂 J’ai une bonne tête…

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