Cuenca : Belle et paisible

Cuenca du 05 au 08 août

Nous voici arrivés dans la première ville de notre périple équatorien : Cuenca.

Malgré des craintes pour le passage de la frontière, celui-ci s’est fait facilement et rapidement au poste partagé. (1/2 h)

 

Une file pour sortir du Pérou, puis on se décale de deux mètres pour se mettre dans celle pour rentrer en Equateur et c’est terminé 🙂 .

Pour se rendre au poste frontière, nous avons pris l’option du taxi, enfin presque, c’est un contact à l’hôtel de Zorritos qui nous a présenté « une personne » soit disant taxi mais pour lequel aucune distinction sur la voiture permettait de dire qu’il en s’agissait d’un. Bref, pas grave, nous négocions à 70 soles soit environ 18 € le transport de la famille (5 personnes plus autant de bagages) pour nous conduire au poste partagé de la frontière (soit un peu plus d’une heure de route).

Il semble que ce soit la solution la plus économique dans notre cas. Une société de bus (CIFA), à Tumbes,  dernière ville avant la frontière, propose le transfert en car pour 50 soles par personne soit 250 soles plus les 30 soles pour faire le trajet Zorritos / Tumbes.

Arrivée en Equateur…

 

Si la ville frontalière « Huaquillas » ne nous dépayse pas par rapport au Pérou, le contraste se fera pendant le trajet et enfin totalement à l’arrivée dans la ville de Cuenca.

Sur la route, nous avons l’impression d’être dans les alpages français avec  de belles vaches laitières. Les maisons sont finies et bien construites.

C’est verdoyant par rapport  aux déserts traversés au Pérou.

La ville de Cuenca est calme et propre. Les équatoriens laissent passer les piétons alors qu’au Pérou, tu risquais ta vie à chaque traversée de chaussée! Gwendal apprécie leur civisme.

Nous constatons qu’il n’y a pas d’embouteillage et que les chauffeurs ne sont pas accros au klaxon.

Les taxis sont beaucoup plus rares, un peu plus chers (mais restent largement raisonnables) et ne veulent pas qu’on rentre à 5 (enfin au début). Il faut donc en prendre 2. (Pourtant on est bien rentrés dans un tuc-tuc à 5 avec tous nos bagages à Ica!)

La vie est plus chère : leur monnaie est le dollar.

Cuenca est une très belle cité coloniale. Places, églises, sanctuaires ornent chaque recoin de la ville.

L’hôtel que nous choisissons, enfin, celui de libre, est superbe et nous arrivons à passer d’une nuit à 100 $ à une nuit à 75 $. Le budget augmente mais reste dans nos prix.

Petit clin d’oeil 😉 , pour Laurent et Anne-cécile, nous avions envisager de prendre le même hôtel que vous (Souvenez-vous hôtel Macondo), mais ce dernier était complet. Celui que nous avons trouvé est équivalent (Hôtel San Andrès).

 

Cuenca de son nom complet Santa Ana de los Cuatro Ríos de Cuenca est la troisième plus grande ville de l'équateur avec approximativement 380 000 habitants. Elle est située dans la Sierra (hauts plateaux), à 2 500 m au-dessus du niveau de la mer et à 307 km au sud de Quito.

 

Cuenca sera pour nous une ville dans laquelle nous décidons de rester quelques jours sans forcer sur les visites. Le budget n’étant pas extensible et sachant qu’il nous reste à visiter les « chères » îles  Galapagos et que nous espérons faire des excursions dans la forêt amazonienne, il n’est plus temps de faire exploser les finances.

Une autre raison nous pousse à calmer le jeu dans cette ville…

Claire nous fait une pause de plus de 24 heures dans son lit à l’hôtel, visiblement un sandwich serait « très » mal passé et pour ma tendre, c’est une bonne gastro combinée d’une migraine comme seule Claire sait les faire. C’est donc un repos bien mérité…

Visite de Gualaceo

 

Claire étant alitée, je décide d’emmener les enfants, cette fois en bus (une heure de trajet aller(0,80 $ / pers ) et non plus en taxi (beaucoup plus cher), dans une ville proche de Cuenca, « Gualaceo », c’est une ville sans charme qui a la particularité d’être réputée pour faire des chaussures en cuir de qualité. En effet, il y a de nombreuses boutiques de chaussures.

Lou-ann est aux anges, deux paires pour elle. Les garçons eux n’ont manifesté aucun intérêt pour les chaussures. Comme j’aime bien les chaussures, j’ai aussi  craqué pour une belle paire à un prix très correct, cool. Si j’avais pu, j’aurais surement craqué pour une autre, mais je sais être raisonnable.

Le problème commence à être sérieux, allons nous devoir investir dans une autre valise… 🙂

Visite du Musée Homero Ortega P & Hijos : Equateur, lieu de fabrication du « sombrero » appelé « Panama ».

 

Le panama est un chapeau en fibres végétales, d'origine équatorienne — malgré son nom qui renvoie à Panamá. Il s'agit d'un chapeau masculin souple et léger, très en vogue vers 1900 (porté par les ouvriers pour se protéger du soleil avant de devenir un symbole d'élégance décontractée), qui ne s'est jamais vraiment démodé et qui connaît un regain de jeunesse en ce début du xxie siècle. C'est un chapeau connu surtout dans sa forme à large bord style borsalino, qui se distingue par sa grande finesse. Il est traditionnellement soit de couleur ivoire garni d'un ruban marron (ou noir), soit blanc garni d'un ruban noir. Il est entièrement réalisé en fibres naturelles et confectionné à la main à partir de feuilles d'une plante palmiforme : Carludovica palmata.

Ce musée gratuit est très bien fait. Il y a des guides (gratuits également) qui peuvent vous accompagner durant la visite.

Bien sûr, il y a « l’almacen » (la boutique) juste à côté. On y trouve des « Panamas » abordables et d’autres à plus de 1600 $. (on n’a pas regardé toutes les étiquettes, je suis persuadé qu’il y en a de plus chers). Toutefois, d’après nos infos, le prix est trois fois plus élevé en Europe.

On peut donc grâce au musée comprendre l’histoire de ce chapeau et également voir sa confection. On peut même discuter avec des ouvriers qui partagent leur métier et leurs connaissances.

Nous conseillons vivement cette visite.

 

 

 

30 secondes de presse pour donner la forme au Panama.

 

Un bon moment en famille à découvrir une industrie équatorienne qui s’exporte sur toute la planète.

Cerise sur le gâteau, à l’issue de la visite, ma chérie m’a offert « pour une poignée de dollars » (somme confidentielle 😉  ) mon Homero Ortega.

Il est pas beau… 🙂 le Arnaud

6 réponses sur “Cuenca : Belle et paisible”

  1. Vous avez bien fait de changer d’adresse, le petit dej n’était pas génial
    Bonne continuation en forêt amazonienne et la bise aux petites bébêtes que vous allez croiser !!

  2. Eh oh pourquoi j’ai ete censuré. Mon post a disparu. Je disais juste que c’etait le meilleur de nos hôtels à Cuenca… Bises.

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